Cours de maniement des armes à feu pour débutant

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Cours débutant : Percussion annulaire ou centrale.

Percussion annulaire ou centrale ?

Pour mettre le feu à la poudre, on dispose au fond de la douille une amorce.
L'amorce est constituée d'un explosif très instable qui prend feu dès qu'on le frappe.(Contrairement à la poudre qui est bien plus calme !)
L'explosion de l'amorce mettra le feu à la poudre qui en brûlant produit le gaz qui est le véritable propulseur de l'ogive.
L'amorce est donc très petite par rapport à la quantité de poudre pour ne créer aucun risque de départ involontaire.

Cet explosif très instable est disposé au fond de la douille suivant deux méthodes tout à fait distinctes :

  • soit sous forme d'un anneau de "pâte explosive" déposé au fond de la douille
  • soit dans une minuscule cuvette disposée au centre du fond de la douille : d'où son nom amorce " centrale":
Considérons une munition : et enlevons l'ogive
(± synonyme de ogive = balle)
 

La douille->
est aussi
appelée étui.  

coupons-la en deux suivant un plan vertical pour voir la poudre (en gris) :

Cette poudre grise peut être mise à feu
soit par une amorce (rouge) disposée en anneau au fond de la douille

Amorce annulaire.
  soit par une amorce placée dans une minuscule coupelle de ± 5 mm de diamètre sur 4 mm de haut
qui est insérée dans le fond de la douille.
Un trou permet la communication entre l'amorce et l'intérieur de la douille où se trouve la poudre.

L'amorce (en rouge) occupe une position centrale
Le type de munition utilisé correspond à la zone de la douille frappée par le percuteur de l'arme.
(Le percuteur est la pièce métallique de l'arme qui va frapper l'arrière de la douille pour faire partir le coup. Ça ressemble à un clou à son extrémité)
Un percuteur annulaire réel
(localisé en rouge sur le socle de douille en bleu)

(illustration : une carabine 22 LR)
  Un percuteur central
(localisé en rouge sur le socle de douille en bleu)

(Illustration : un CZ 858)
Une percussion annulaire sur une douille réelle

(ici du 22 LR)
  Une percussion centrale

(Ici du 9 mm)

La raison d'être de la percussion annulaire est le coût : ce genre de munition demande moins de travail sur la douille à la fabrication.
Contrairement aux douilles à percussion centrale, les douilles à percussion annulaire ne peuvent pas être rechargées.
Tant qu'à parler de munition, remarquez l'épaulement présent sur tous les types de douille : il permet à l'extracteur (un genre de crochet) de retirer la douille du canon lorsqu'on ouvre la glissière (que la munition ait été tirée ou non).

Un extracteur peut parfois casser : il faut alors retourner chez votre armurier...
Si l'extracteur est cassé, une munition peut rester engagée dans le canon - même glissière ouverte -, cela justifie la vérification visuelle de la vacuité de la chambre lors de la mise en sécurité de l'arme.

 Suite du cours par la filière sportive

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